Une petite fille trop gâtée
Ann Rule
Michel Lafon
485 pages
Sur ses photos de mariage, la frêle Pat pose au côté de Tom telle une ravissante Scarlett. Elle rêve de plantations, de jardins de roses et de réceptions chics dans les résidences huppées d'Atlanta. Deux mois plus tard, tous ses espoirs sont réduits à néant : son bel époux est accusé d'avoir sauvagement assassiné ses propres parents.
Dans un premier temps je tiens à remercier Les éditions Michel Lafon de m'avoir expédié ce livre
Mon avis : Que dire d'Ann Rule ? C'est un écrivain qui relate des histoires vraies et qui a tendance à donner des faits bruts et peu romancés ce qui donne au livre bien souvent un rythme chaotique et assez difficile à lire. Pourtant ses enquêtes sont relativement intéressante mais souvent traînent en longueur avec des données très voir trop détaillées, ce qui tue un peu l'histoire. On a l'impression qu'elle nous fait plus une liste de rapports qu'un livre romancé. Je comprends que certains lecteurs ont du mal à la lire. Mes avis différent du bon au moins bon avec l'ensemble des ses livres.
En ce qui concerne Une petite fille trop gâtée, j'ai passé un bon moment de lecture et je n'ai pas trop ressenti cet effet.
Ce livre reste assez effarant : Patricia avait tout pour être une petite fille normale dans un foyer aimant (même trop) où elle est choyée, chouchoutée mais elle devient au fil de sa vie une tortionnaire et une manipulatrice des plus vils, une meurtrière qui saura se faire passer pour un être malade sans défense. Le plus choquant c'est que tout le monde lui donnerait le bon dieu sans confession.
Une saga où on préservera la famille coute que coute malgré les fresques grandissantes de Pat.
Un livre divisé en plusieurs parties, la vie de Pat nous est racontée par différentes personnes au fil du temps. Ceux qui la soutiendront tout au long de sa vie et ceux qui n'auront de cesse de s'opposer à elle bien souvent au détriment de leur santé physique et psychique.
Un livre très intéressant et j'ai suivi avec intérêt les turpitudes de Patricia en me demandant souvent qui allait l'arrêter et mettre fin à ses agissements.