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Une enfance australienne

Sonya Hartnett

Edition Le serpent à plumes

198 pages

 

9782268069050

 

Adrian a 9 ans.
Il vit dans une petite ville australienne, il adore dessiner, il aime les glaces, rêve d'avoir un chien. Il a souvent peur aussi. Peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Ses parents ont disparu. Il est élevé par un oncle presque mutique et une grand-mère autoritaire. À l'école, son meilleur ami s'appelle Clinton, même si celui-ci l'abandonne très vite pour l'"intello" de la classe. Il y a aussi ces trois enfants, Zoe, Christopher et Veronica, qui, par une belle journée d'automne, sont partis se promener, et ne sont jamais revenus... Alors Adrian se demande quel est cet homme qui vient de s'installer en face de chez lui. Et pourquoi les volets restent clos. Dans cette bourgade étouffante où rien ni personne n'est innocent, dans cette famille repliée sur elle-même et un rien bizarre, Une enfance australienne raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire mais très curieux. Peut-être un peu trop...
Tout l'univers étrange et poétique de celle que le magazine Elle avait comparé à Faulkner mâtiné de Stephen King. Un livre à déconseiller aux âmes sensibles.

 

Mon avis :  J'ai bien aimé ce deuxième roman de Sonya Harnett et on y retrouve tous les ingrédients qui m'avaient plus dans son premier livre : Finnigan et moi. Je me suis quand même demandée où l'auteur allait m'emmener,  chaque ligne lue renforcait mon sentiment de malaise.

 

Elle met en scène encore des enfants qui sont mals dans leur peau, qui se sentent mal aimés et en marge de la vie. Adrian est seul, ne parle presque jamais et admet les reproches, les directives avec flegme et nonchalance. Il accepte même les coups de sa grand-mère. Il n'a même pas d'ami jusqu'au jour où  Véro arrive avec son frère, sa soeur, son père, sa mère bien malade et s'intalle en face de chez lui.

 

Adrian se sent abandonné mais il sympathise tout de suite avec cette fratrie et pense qu'il vaut mieux avoir une mère malade que pas du tout comme lui.

 

L'atmosphère est lourde, pesante, oppressante et l'on sent qu'il va se passer quelque chose de dramatique comme dans son premier livre mais la fin est quand même au-delà de mes espérances, voir choquante. Un livre relativement noir.

 

J'ai quand même préféré Finnigan et moi qui se rapproche plus de ce que j'aime : les thrillers.

 

Un grand merci à Sophie qui m' a prété ce livre. L'avis de MyaRosa sur son blog.

 

 

Tag(s) : #Mes lectures 2010, #Contemporain, #Sonya Harnett
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