Les voleurs de cygnes
Elizabeth Kostova
Michel Lafon
474 pages
Andrew Marlowe, psychiatre, mène une vie parfaitement organisée : il est solitaire, certes, mais ses patients et la peinture lui tiennent lieu de compagnie. Jusqu’au jour où un peintre renommé lacère une toile à la National Gallery. Marlowe tente de comprendre cet acte sacrilège, tâche d’autant plus ardue que cet artiste, devenu son patient, refuse de prononcer un seul mot. Le psychiatre n’aura pas d’autre choix que d’enquêter sur son entourage, les femmes de sa vie et, surtout, cette mystérieuse inconnue que le peintre dessine sans relâche...
Des plus beaux musées impressionnistes aux côtes normandes, de la fin du XIXe au début du XXIe siècle, Les Voleurs de cygnes est le roman d’un amour fou, d’une obsession, et d’un art qui nous préserve du désespoir.
Dans un premier temps je tiens à remercier Les éditions Michel Lafon de m'avoir expédié ce livre gracieusement.
Mon avis : Je comprends aisement que pour certains, ce livre puisse être un véritable coup de coeur : un travail sur les peintres excellent et très documenté, des personnages très recherchés, fouillés et une écriture poétique et imagée à souhait. Pour ma part, j'ai plutôt ressenti : des descriptions à n' en plus finir, des longueurs inutiles qui m'ont rendue cette lecture un peu laborieuse.
Pourtant je dois dire que je suis passée par divers sentiments, de la lassitude, j'ai eu beaucoup de mal avec les descriptions interminables qui alourdissent le rythme d'autant plus qu'il n'y a pas beaucoup d'actions dans ce livre. Une vingtaine de lignes pour sortir du cab et frapper à une porte c'est un peu long. Des explications de tableaux en long, en large et en travers mais tout de même de l'intérêt car j'ai dévoré certains passages mais peu.
J'ai pu noter aussi des personnages attachants, un peintre dévoré par sa passion et des femmes éperdument amoureuses de cet être torturé incapable de rendre une once d'amour, un artiste se donnant tout entier à sa passion jusqu'à finir en hopital psychiatrique à la limite de passer pour un autiste. Andrew Malowe son psy prêt à tout pour trouver ce qui a mis dans cet état son patient.
Une enquête qui donne tour à tour la parole aux femmes de sa vie qui nous décrivent un être tourmenté, obsédé et amoureux d'une chimère.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais ce n'est pas mon genre de lecture ; cependant je ne regrette pas, c'est un roman qui mérite le succès.