Les vacances d'un serial killer
Nadine Monfils
Editions Belfond
236 pages
Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. Furieux, Alfonse s’arrête dans un snack pour s’enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s’amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer… Une comédie décapante, teintée d’humour noir et d’un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.
Mon avis : Dans un premier temps, je ne classerai pas ce livre dans la catégorie Polar/Policier car cette partie là n'est qu'un infime moment de ce récit, je dirai plutôt que c'est un vaudeville un peu grossier et complètement extravagant. J'ai beaucoup ri avec cette histoire farfelue.
Des personnages complètement déjantés : Alfonse le père de famille c'est le Jean Claude Duss des bronzés, la chemise hawaïenne, les grandes chaussettes avec les nus pieds le bof !! en fait c'est celui qui préfère sa voiture à sa femme. Josette avec sa capeline de deux mètres d'envergure, ne rêve que de beaux hôtels et des grandes plages d'Ibiza. Steve a tellement peur en voiture qu'il préfère garder son casque de mobylette sur la tête ; quant à sa soeur c'est avec deux moumoutes roses sur les oreilles qu'elle écoute la musique.
Ah oui j'ai oublié l'indispensable grand-mère nymphomane avec sa caravane attelée derrière la voiture qui prédit la bonne aventure et saute sur tout ce qui bouge.
C'est facile à lire, des dialogues, du rythme, des chapitres courts mais bon ce n'est pas vraiment de la grande littérature et on en est loin. J'ai passé un bon moment de lecture mais je ne pense pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable.