Le mardi sur son 31
C'est l'heure du rendez-vous de Les bavardages de Sophie
Tous les mardis vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase.
Cette phrase doit être révélatrice de l'ambiance ou du style du roman.
Cela permet de parler rapidement de sa lecture du moment!
Si vous voulez participer, c'est par ICI
Extrait p 31 :
Un beau jour, pendant le déjeuner, ma mère, Minna Schulz - debout, car suite aux perversions de Slavitski elle ne pouvait plus s'assoir - a eu un conversation avec mon beau père, assis lui à sa place habituelle, déja un peu éméché, de mauvais poil, en maillot de corps pisseux, son membre flasque dépassant du caleçon.
Le nazi et le barbier de Edgar Hilsenrath
1933. Max, le fils bâtard de la pute Minna Schulz, s'enrôle dans les SS à l'arrivée d'Hitler au pouvoir.
Affecté dans un camp d'extermination, où disparaissent son meilleur ami (juif) et toute sa famille, il décide à la fin de la guerre de se faire passer pour juif... et endosse l'identité de son
ami assassiné. Max Schulz, devenu Itzig Finkelstein, épouse la cause juive, traverse l'Europe et rejoint la Palestine, où il devient barbier et sioniste fanatique. Le Nazi et le Barbier fut,
trente ans avant Les Bienveillantes, le premier roman sur l'Holocauste écrit du point de vue du bourreau. L'humour (noir) en plus.
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J'ai trouvé qu'au début l'histoire était un peu longue à se mettre en place et je commençais à m'ennuyer ferme mais au bout d'une centaine de pages on rentre dans le vif du sujet et l'histoire devient vraiment intéressante et cocasse.