Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les nouveaux contes de la cité perdue

Richard Bohringer

Flammarion

175 pages

 

 9782081260917.jpg

 

Des personnages attachants et magnifiques se retrouvent au comptoir du Bout du Monde, le bar de la 300ème Rue où se croisent ceux qui voudraient que la vie les fasse encore rêver et leur donne envie de l'aimer. Il y a là John, marié deux fois et deux fois abandonné. Ce n'est pas son vrai prénom mais certains soirs il préfère s'appeler John pour voir si ça fait revenir l'amour. Il y rencontre Solange qui vit sans sexe et sans petit ami. Sauf lorsqu'elle devient Betty, Betty qui aime l'amour et les hommes. Avec Paulo, ils ont en commun un immense savoir de l'ivresse, un dégoût du monde d'aujourd'hui voué au culte de l'argent, bouffi d'orgueil et de préjugés. Ensemble ils vont prendre la route pour conquérir de nouveaux territoires à l'abri des vanités et des malveillances de l'ancien monde.

 

Mon avis : Ce livre à consonance philosophique est une critique du monde actuel : les anciens territoires où le régne de l'argent est omniprésent. Paulo tient le bar : "Bout du monde" dans les nouveaux territoires et rêve d'un monde utopiste en compagnie de John qui est aussi Thierry et de Solange connue aussi sous le nom de Betty. 

 

A vrai dire, je n'ai pas compris grand chose et bout de 70 pages, je me suis dit que j'allais abandonner. J'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'écriture, trop imagé, trop poétique. Non vraiment, je n'ai pas apprécié ce livre pourtant il y avait du potentiel.

On reconnait bien un Richard Bohringer à fleur de peau, contre une société de pouvoir et d'argent qui rêve d'une autre société  moins corrompue en accord avec la nature.

 

Quelques extraits : 

 

- "Sa mémoire est à toi. Souris lorsque tu penses à lui. Ca lui rend la vie. Si tu regardes fort tu le verras"


- "Paulo disait, il y avait deux écoles. La première était de se jeter dans un livre pour éviter la vie. La deuxième était de se brûler à la vie pour écrire un livre. Lui préférai la voix. Ca brûlait aussi".

 

- " Les rues des villes des anciens territoires étaient en colére. Vie trop chère. Vanité des riches. Scandales sur scandales, des réglements de comptes devant des millions de téléspectateurs. Les pauvres nourrissaient les riches qui voguaient sur l'indécence. Jésus rêvait secrétement de l'embrasement. La presse faisait des couvertures avec des extrèmes nauséabonds. Les enfants se suicidaient. La police contrôlait nuit et jour".

Tag(s) : #Mes lectures 2011, #Contemporain, #Richard Bohringer
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :