Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Des vies d'oiseaux

Véronique Ovaldé

Editions de L'Oliver

236 pages

 

9782879298276

 

« On peut considérer que ce fut grâce à son mari que madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo ». Car c’est lui, Gustavo Izzara, qui, revenant de vacances un soir d’octobre 1997, appelle la police pour qu’elle vienne constater que sa somptueuse villa de Villanueva avait été cambriolée. Un vol pour le moins étrange puisqu’aucun objet n’a été dérobé et que les intrus, apparemment familiers des lieux, se sont contentés d’habiter la maison en l’absence du couple. Vida Izzara va peu à peu sortir de son silence et dévoiler au lieutenant Taïbo la vérité : Paloma, sa fille unique de 18 ans, s’est évaporée du jour au lendemain avec Adolfo, un mystérieux (dangereux?) jardinier, et elle la soupçonne d’être revenue, par effronterie, insolence, nostalgie ? hanter la demeure familiale. Les vies d’oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un nouvel amour, est conduit à se défaire de ses anciens liens, conjugaux, familiaux, sociaux, pour éprouver sa liberté d’exister. Sans plus se soucier d’où il vient ni de là où la vie le mène. Avec Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé continue à explorer les rapports qui lient les hommes et les femmes.

 

Mon avis : Je crois que j'en ai terminé avec Véronique Ovaldé, n'ayant pas trop aimé "Ce que je sais de Vera Candida", j'avais décidé de me faire une autre idée de cette auteur, donc je me suis lancée dans son dernier livre "Des vies d'oiseaux ".

Je clos donc cette parenthése car je ne pense pas que je continuerai à la lire et malgré sa plume qui peut séduire nombre d'entre vous pour ma part je me suis profondément ennuyée et je dois dire que je suis à des kilomètres de son univers.

 

Véronique Ovaldé a toujours un peu la même thémathique, les relations entre les êtres humains. Les hommes sont souvent des rustres et les femmes sont indolentes, soumises, molles ... elles trainent leur mal être. Elles vivent dans de grandes maisons impersonnelles, froides et sans vie.

 

Vida et son mari m'ont tout de suite agacée, ils vivent sur la colline surnomée "Dollar". Paloma, leur fille unique a quitté le domicile le jour des ses 18 ans.

Tandis que Vida recherche sa fille désespérement et tombe amoureuse du lieutenant Taïbo, son mari fait sa vie et sa fille vit le grand amour avec un jeune homme.

 

J'ai trouvé l'écriture étouffante, beaucoup d'images, de descriptions, c'est fatiguant. Certaines phrases m'ont laissé perplexe comme : "Elle n'était pas ivre, simplement prise d'une mélancole moelleuse"'. Le passage où l'auteur compare la sexualité des femmes à celles des campagnoles m'a fait toucher le fond.

Une de mes plus grosses déceptions de mon année 2011. Je n'ai jamais cru finir ce livre, ce fut un calvaire.

Tag(s) : #Mes lectures 2011, #Contemporain, #Veronique Ovaldé
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :