Chroniques de San Francisco
Tome 1
Armistead Maupin
Editions10/18
382 pages
Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons
tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour
"chats errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire
Michael, chômeur et disciple de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable.
Mon avis : Mary Ann Singleton arrive à San Francisco pour de courtes vacances mais finalement décide de rester; elle contacte son amie Connie, vit deux trois jours chez elle puis
trouve un appartement dans une pension de famille tenue par Mme Madrigal et s'installe.
Tout au long de notre lecture, nous allons la suivre : à la recherche d'un travail, à travers ses différentes rencontres, ses doutes, ses angoisses. Mais aussi gravite autour d'elle une pléiade
d'individus tous différents : Mona, Mickael, Brian, Deedee, Beauchamp ... Sous forme de chroniques c'est à dire de chapitres très courts, les personnages vont se croiser, se lier d'amour et
d'amitié.
Finalement c'est pas vraiment facile à lire, les personnages sont tellement survolés qu'il est difficile de s'attacher aux uns ou aux autres. Différents thémes abordés qui définissent bien
les années soixante dix : la liberté sexuelle, l'homosexualité, les relations libres de toute contrainte.
Beaucoup de dialogues qui font de ce roman, un récit haché, en dent de scie, souvent redondant, j'ai eu l'impression de lire un peu toujours la même histoire.
En conclusion, je lirai surement la suite par curiosité vu que quand j'ai acheté le livre, il contenait les trois premiers tomes.